DJ d’un jour : dans la peau de Selecta. Pouloooohhhh !

Article : DJ d’un jour : dans la peau de Selecta. Pouloooohhhh !
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19 décembre 2016

DJ d’un jour : dans la peau de Selecta. Pouloooohhhh !

Samedi dernier a eu lieu le #WisdomTalksForEntrepreneurs au Centre Culturel Camerounais de Yaoundé, et à cet effet j’ai eu l’immense honneur de faire un road trip Douala-Yaoundé-Douala  avec de merveilleuses personnes. Ils sont tous de grands succesfull entrepreneurs, mais c’est leur ouverture d’esprit, leur gentillesse et leur simplicité qui ont rendu cette expérience transcendante.

Etant la plus jeune de l’équipe  (donc logiquement la plus énergique) , j’ai été nominée comme Selecta (Comprendre ici la sélectionneuse de playlist , la disc-jokey de circonstance) . Merci à Soundcloud , à DJ Cyrius Black , DJ Sens’  et DJ Louda pour le partage de leur playlist. Sans eux j’aurais très mal Sali mon nom (rire). On est passé des AfroHits  au Hip hop, RnB, Soul, Jazz, CamerHits, Rap avec des transitions terribles. C’était tordant de rire. Deux artistes coups de cœur du voyage,  Eboa Lottin & Daphné.

Mais au-delà de mon Dee-jaying, j’ai eu l’occasion d’apprendre immensément de Dr. Suzanne Aweh ( DR. SEA) , Dr . Alexander Bede ( The Brain behind IYA Restaurant) , Flobert Tabi (The Commandant in chief et IYA Restaurant) and Mel Dibson ( Mel D Fitness coach aka tortura des bumpies). Ils ont tous au moins 10 ans de plus que moi, ils ont tous des années d’entrepreneuriat devant eux, Ils ont échoué, ils se sont relevés, ils ont recommencé, et aujourd’hui ce sont des inspirations, des monuments vivants. Tous des successful young entrepreneurs comme on les aurait appelé. Mais l’humilité qu’ils dégagent, l’assurance qu’ils transpirent et surtout la simplicité dont ils font preuve, m’a tout simplement marqué à vie. Nous avons parlé pendant le voyage de comment les jeunes se délectent de la situation non appréciable qu’est la nôtre, celle du Cameroun, mais aussi et surtout de ces jeunes qui refusent d’attendre «  Paul Biya » et prennent l’initiative de faire les choses d’eux-mêmes. A travers leurs expériences à tous, je découvre que je ne suis pas folle, ni un peu décalée, ni même troublée mentalement : c’est rassurant ! Je découvre juste que j’ai choisi une voie que très peu d’autres ont choisie et donc je ne devrais pas aspirer au confort et à la compréhension de tous. Ils m’ont rappelé une phrase de Rebecca Enonchong, qu’elle nous avait laissé en édification pendant la 5e saison de l’académie Camerounaise de leadership : « Entrepreneurs are not looking for comfort, the day you start feeling comfortable as an entrepreneur, then you’ve loose focus. »

Il est difficile de croire que des sommités telles que les leurs aient dû faire des petits boulots pour payer leurs études, aient pu faire des projets qui ont échoué, aient eu à repartir de zéro d’un pays à l’autre avec un trolley de 10 Kgs seulement en main. Mais ils ont osé !

Je me sens tellement requinquée et reboostée, je m’étais déjà pourtant confortée dans la mouvance des festivités de fin d’année et mon cerveau allait progressivement en mode veille. Mais avec la dose de motivation et d’inspiration que j’ai reçu ce weekend, there’s no way I’m slowing down ! The words only can’t express how grateful I am to the four of them. I’ll definitely make them proud !

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